Tout au long de son histoire, la firme Peugeot a produit des véhicules en suivant une nomenclature logique jusqu'au modèle 201, à partir duquel les futurs modèles d'automobiles produits adopte la notation avec un zéro au centre.
Mais de temps en temps, quelques modèles ont été produits - en série ou à l'état de prototype / concept-car - avec une notation à part. Cette partie est destinée à les présenter. À noter que les motocyclettes et autres 2 roues ne seront pas abordées ici.
Le Véhicule Léger de Ville est né à cause - je n'ose pas dire grâce ! - de la seconde guerre mondiale.
Du fait du rationnement en essence imposé par les évènements en cours en Europe, il faut envisager de nouvelles sources d'énergies pour assurer la locomotion des véhicules automobiles. L'électricité est l'une d'elles (on retiendra parmi les autres sources d'énergie le gazogène) et Peugeot annonce le 1er mai 1941 la fabrication d'un petit véhicule à usage urbain à deux places.
Ce sympathique cabriolet est doté d'un moteur Safi de 3.3 CV à 2250 t/mn, alimenté par quatre batteries de 12 volts. Pour une masse de 350 kg dont 160 kg uniquement pour les batteries, on peut espérer atteindre la vitesse maximale de 36 km/h, pour une autonomie d'environ 80 km.
Le VLV sera principalement utilisé par la Poste pour la distribution du courrier et par les médecins pour d'évidentes raisons de besoins en mobilité, même en temps de guerre. Un total de 377 exemplaires sera produit de juin 1941 à février 1945.
À l'origine, la camionnette Chenard & Walcker Type CHE, sortie en septembre 1941, était équipée d'un petit bicylindre 2 temps de 720 cm3. Ensuite, ce moteur passa à une cylindrée de 1020 cm3, puis à 1133 cm3 avec l'adoption du moteur de la Peugeot 202. La camionnette porte alors le nom de « CPV ». La firme sochalienne sort alors à ce moment la Peugeot 203. La camionnette Chenard & Walcker adopte alors ce moteur plus moderne.
Mais par suite de difficultés financières, Peugeot préférant monter ses moteurs sur la 203 plutôt que de les livrer à un autre constructeur, la firme Chenard & Walcker est absorbée par la société Chausson, elle-même filiale de Peugeot, et continue à produire ses camionnettes commercialisées par Peugeot sous cette marque. La camionnette est alors appelée D3A, affectueusement surnommée « nez de cochon » du fait du radiateur proéminent.
Ce petit utilitaire était équipé d'un moteur 4 cylindres en ligne développant une puissance de 40 ch. (7 CV fiscaux) avec transmission aux roues avant par boîte 3 vitesses. Il possédait une longueur de 4.43 m pour une largeur de 1.84 m et une hauteur de 2.19 m à vide2.11 m en charge. La hauteur de chargement était alors de seulement 36 cm, contre 44 cm à vide. La masse à vide est de 1490 kg avec une masse totale roulante admissible de 2890 kg. La suspension avant était confiée à des amortisseurs téléscopiques alors que le train arrière était équipé d'amortisseurs hydrauliques Houdaille associés à des barres de torsion.
Pour de plus amples renseignements sur ce modèle, son précurseur Chenard & Walcker ou les succésseurs D3B, D4A et D4B, je vous invite à vous rendre sur le forum dédié aux nez de cochon.
Le prototytpe Peugette a été proposé par le carrossier italien Pininfarina, déjà partenaire de Peugeot depuis la 403, sous la forme d'un roadster 2 places. Il a été présenté au public lors du salon de Turin en novembre 1976.
L'intérêt de ce concept réside dans l'utilisation d'éléments de carrosserie interchangeables, tels les capots avant et arrière, les portières, bas de caisse et boucliers. Cela était destiné à réduire les coûts dans le cas d'une mise en production industrielle.
La base mécanique était la 104 ZS (1). Le moteur était un 4 cylindres de 1124 cm3 de cylindrées, avec 2 soupapes par cylindre. Il développait une puissance de 66 ch. à 6200 tr/mn. La vitesse annoncée est de 155 km/h. Levéhicule fait 3.33 m. de long, 1.535 m. de large pour une hauteur de 1.14 m. L'empattement est de 2.22 m.
Pininfarina présentera aussi une barquette monoplace destinée à la course, et envisagera la production d'un pick-up équipé d'un hard-top. Ces prototypes resteront sans suite, car non en accord avec la politique en vigueur chez le constructeur sochalien.
En vue du remplacement des Jeep Hotchkiss M201 qui équipent l'armée française depuis le milieu des années 50, un cahier des charges est établi pour lancer l'étude d'un nouveau 4×4. Après un premier échec dans le domaine avec un programme de 4×4 européen qui n'aboutira pas faute de consensus entre les différents états, les autorités françaises décident d'encourager un partenariat entre différents constructeurs français et étrangers. Un nouveau cahier des charges est alors établi en 1976. Il demande que le futur véhicule soit capable de transporter 4 hommes et un équipement de radio, tout en étant aérotransportable et parachutable.
En 1978, des prototypes sont présentés. Renault présente le TRM500 (1), qui est en fait un Fiat 1107 Nuova Campagnola remotorisé avec un moteur de R20. Citroën présente le C44, qui est lui un Volkswagen Iltis (2) remotorisé avec un moteur CX Athena.
Et Peugeot présente lui le P4, dérivé du Mercedes-Benz Classe G. Ce dernier a été construit suite à une demande du gouvernement iranien pour équiper son armée d'un 4×4. Mais la révolution khomeiniste est passée par là, et le projet n'aboutira jamais. Peugeot ayant suivi les études de loin, et le modèle correspondant au cahier des charges, un partenariat s'établit entre les deux constructeurs pour la fabrication du véhicule.
Le VLTT (Véhicule Léger Tout Terrain) P4 est finalement sélectionné en 1981 par le ministère de la défense. Le soudage de la caisse et l'assemblage final sera effectué à partir de 1982 à l'usine de Sochaux, puis sur le site Panhard à Marolles-en-Hurepoix à partir de 1986. Mercedes-Benz s'occupera des autres étapes de la fabrication.
Le P4 est équipé du moteur essence XN 8 (1971 cm3, 87 ch. à 5500 tr/mn.), puis diesel XD 2 (2498 cm3, 64 ch. à 4500 tr/mn.) à partir de 1992, provenant de la 504, avec une boîte de vitesse à quatre rapports synchronisés issue de la 604.
Le P4 mesure 4.20 m de long pour 1.70 m de large et 1.93 m de haut. La garde au sol est de 55 cm. La masse est de 1895 kg pour la version diesel et 1815 kg pour la version essence. Une version à châssis long est expérimentée en 1986. La charge utile passe alors à 815 kg. à comparer aux 500 kg. de la version à châssis court.
Au final, 13500 P4 seront assemblés, dont certains en version civile.
Quelques liens : forum sur les véhicules militaires, garageSabatier.
Un article sur le Peugeot P4 a été publié dans la revue Charge Utile 160 d'avril 2006.
Le concept TULIP, acronyme de Transport Urbain Libre Individuel et Public, représentait la vision de Peugeot pour la mobilité urbaine sans pollution.
Les autos électriques devaient être proposées par abonnement aux clients, et étaient placées dans des relais en divers points des villes. Trop novateur à l'époque de sa sortie (1), où l'écologie n'avait pas encore pris le devant de la scène, et n'ayant pas suscité d'intérêt auprès des pouvoirs publics (2), le projet fut abandonné.
Le véhicule possède 2 places et est équipé d'un moteur électrique d'une puissance de 9.6 kW. La vitesse maximale est de 75 km/h pour une autonomie largement suffisante en ville de 60 km (3). La recharge de la batterie, d'une durée de 4 heures, se faisait sur des emplacements réservés, par induction. Le faible encombrement (2.2 m. de longueur pour 1.5 m. de largeur) est un atout majeur pour la fonction espérée du véhicule.
La carrosserie est constituée de 5 pièces en plastique à renfort de verre collées entre-elles sans utilisation de fixation métallique.
Quelques liens : STRATIME, la société qui a réalisée le travail sur la carrosserie.
Ce concept-car aux lignes futuristes et de formes fluides fut le gagnant du premier concours de design organisé par Peugeot. Ce concours était ouvert de septembre à décembre 2000 à toute personne de plus de 14 ans et ne travaillant pas déjà pour un constructeur. Le gagnant, en plus de recevoir une somme d'argent, avait la chance de voir son œuvre réalisée sous la forme d'une maquette à l'échelle 1.
Un jeune serbe de 23 ans, Marko Lukovic, remporta ce premier concours, et sa création fut présentée au public lors du salon de Francfort en septembre 2001.
Le modèle présente les caractéristiques suivantes : 4 m de long, 1.95 m de large, 3 m d'empattement, 1.65 m de hauteur. Il est doté d'un cockpit à 2 places en tandem. Sa carrosserie a été realisée en feuilles d'alu, sur 6 mois, au centre de style Peugeot. La carrosserie Lecoq a aussi participé au projet en apportant son expertise et son savoir-faire dans la maîtrise du travail de tôlerie. La carrosserie cache un châssis autoporteur avec une ossature en carbone. Les vitres sont en polycarbonate, et les roues taillées dans la masse et équipées de pneumatiques Michelin de dimension 300 x 55 R21 spécifiques à ce modèle.
Ce concept-car ne possède aucun élément mécanique (motorisation, transmission, etc.), mais il a été imaginé pour être équipé de moteurs électriques dans les moyeux des roues, afin de pouvoir explorer de lointaines planètes, ou bien circuler sur nos routes à l'horizon 2020…
Le concept-car RC Carreau a été présenté en 2002 avec son frère jumeau le RC Pic. Le premier était rouge, le second noir.
Ces 2 concept-cars se voulaient être des sportives abordables à quatre places.
RC Carreau est équipé d'un moteur 2 L HDI de 173 ch., avec une boîte de vitesses séquentielle. La masse est de 950 kg. La vitesse maximale annoncée est de 230 km/h.
Le prototype de coupé Z9 a été réalisé sur la base de la berline 607 (projet répondant initialement au nom de code Z8), qui était sortie des chaînes d'assemblage en mai 2000.
La décision de le produire en série n'interviendra jamais de la part des autorités de la marque au lion, et le projet n'ira pas plus loin. Dommage…
Cette étude de style fut présentée au public pour la première fois lors de « l'Exposition interdite » (1) qui s'est tenue au musée de l'Aventure Peugeot du 16 janvier au 28 juin 2009.
Présenté lors du salon de Genève 2003, le concept-car Hoggar représente un véhicule haut de gamme de loisir tout-terrain à 2 places. L'intérieur possède une finition en aluminium et cuir du plus bel effet.
Sa conception repose sur une coque autoporteuse en carbone et nid d'abeille, sur laquelle viennent se greffer deux faux-châssis, à l'avant et à l'arrière, recevant les moteurs et les trains roulants.
Équipé de 2 moteurs diesel HDi de 2168 cm3 de cylindrée avec filtres à particules, il développe une puissance totale de 360 ch. L'air d'admission est acheminée aux moteurs en passant par les arceaux tubulaires en acier inox de 76 mm. de diamètre. L'arceau gauche alimente le moteur avant, et le droit le moteur arrière. Les 2 moteurs n'étant pas reliés mécaniquement, il est possible de n'utiliser qu'un seul moteur. Un module électronique, le superviseur assure la transmission des ordres électroniques issus du levier de vitesse (palettes au volant ou levier classique) et de l'accélérateur aux 2 groupes moteurs. Chaque moteur est équipé de sa propre boîte de vitesses séquentielle. L'autonomie en carburant est assuré par la présence de 2 réservoirs d'une contenance de 80 litres.
Les excellentes capacités de franchissement de Hoggar sont assurées par des débattements de suspension de 500 mm, associées à 2 amortisseurs par roue.
Présenté officiellement en juillet 2007 et au public lors du salon de Francfort de cette même année, le concept-car d'un coupé sportif 2+2 basé sur la plateforme de la berline 308 prenait la dénomination de 308 RC Z.
Avec une face avant de berline, un toit présentant un double bossage en rappel des formes de la 908 ayant remporté les 24 Heures du Mans en 2009, avec un doublé (1), des arches de toit en aluminium, un coffre sans appendice aérodynamique, des jantes de 19 pouces, un moteur de 218 ch., ce concept-car a tellement impressionné le public qu'une production en série ne fut pas exclue.
Et effectivement, devant l'engouement suscité par ce magnifique prototype, l'annonce de la production en série fut faite en avril 2008 lors du salon de Lisbonne par Jean-Philippe Collin, Directeur Général d'Automobiles Peugeot. Le modèle de série sera présenté au public lors du salon de Francfort 2009.
Premier modèle de la gamme « hors série » du constructeur, et délaissant le 308 du concept-car dans son nom, le coupé RCZ ravi les yeux par ses formes bien proportionnées et envoûtantes. Produit dans les ateliers de Magna Steyr à Graz, en Autriche, la qualité de fabrication est au rendez-vous pour ce produit hors norme. Et pour encore augmenter l'exclusivité de ce modèle, une importante offre de personnalisation est disponible. La commercialisation a débuté en avril 2010.
D'un point de vue technique, ce coupé reprend les bases de la Peugeot 308, avec une longueur de 4.287 m., une largeur de 1.845 m. et une hauteur de seulement 1.359 m. Sa masse varie selon les motorisations entre 1275 et 1370 kg. Côté moteur, le client a la choix entre 2 motorisations essence (1.6 L. THP de 156 et 200 ch.) et une diesel (2 L. HDi FAP de 163 ch.). La vitesse maximale avec la plus grosse motorisation est de 237 km/h. Pour le reste des détails techniques, vous pouvez consulter le dossier de presse ou bien directement sur le site du fabricant.
À modèle exclusif, présentation exclusive. C'est ainsi que dès l'annonce officielle de la production de la RCZ, une série spéciale « Limited Edition »a été mise en vente au salon de Francfort 2009, à seulement 200 exemplaires, qui seront à n'en pas douter de futurs collectors, s'ils ne le sont pas déjà, dans leur livrée blanc nacré, dotés d'un toit en carbone, de rétroviseurs chromés et équipés du 1.6 L THP de 156 ch.
La RCZ a aussi remporté le Grand Prix de « La Plus Belle Voiture de l'Année » lors du Festival Automobile International qui s'est déroulé le 4 février 2010 Paris.
Et comme le sport automobile est dans les gènes de Peugeot, deux RCZ ont été engagées aux 24 Heures du Nürburgring 2010 dans la catégorie D1T (moteur diesel compris entre 1.7 L. et 2.0 L. de cylindrée). Elles étaient équipées d'un moteur 2.0 L. HDi FAP développant 200 ch. Décorées aux couleurs des 200 ans de la marque, la RCZ numéro « 201 » a remportée sa catégorie, avec à la 3e place la numéro « 200 ».
Le concept BB1, présenté en 2009 au salon de Francfort, est un véhicule 100% électrique, doté de 4 places pour une longueur de 2.5 m. Son style innovant se marie parfaitement avec sa conception, inspirée du monde du 2 roues. C'est ainsi que le volant disparaît au profit d'un guidon. Les 4 passagers prennent place en tandem, deux à deux. Le châssis tubulaire a été conçu par Peugeot Motocycle, éloignant ce véhicule de l'automobile et le rapprochant du quadricycle, dont il s'inspire de la réglementation (conduite à 16 ans, absence de crash-tests, etc.).
Les moteurs, développés en partenariat avec la société Michelin, sont placés dans les roues arrières, libérant ainsi le maximum d'espace pour l'habitacle. La puissance disponible est de 15 kW (20 CV) ce qui permet d'obtenir d'assez bonnes performances, avec un 0 à 30 km/h en 2.8 s, une reprise de 30 à 60 km/h en 4 s et une vitesse maximale de 90 km/h. Ces performances sont en partie due à la légèreté du véhicule qui pèse 600 kg, batteries comprises. Ces batteries, de type lithium-ions, autorisent une autonomie d'environ 120 km.
Parmi les petits détails, des cellules photovoltaïques sur le toit qui alimentent la ventilation de l'habitacle, préservant ainsi les batteries vouées à la propulsion. Les rétroviseurs disparaissent au profit de caméra. Les portières s'ouvrent à l'inverse de la mode actuelle… petit clin d'œil à la Peugeot 203 ? Le coffre offre un volume de chargement standard de 160 L, qui peut passer à 885 L s'il n'y a qu'un seul occupant.
La BB1 est exposée dans l'espace Focus du pavillon de la France (1) à l'exposition universelle de Shanghai, qui se tient du 1er mai au 31 octobre 2010.
Voir le site officiel : http://www.bb1-peugeot.com/ et une galerie complète de photos.
Le concept-car SR1 présente l'avenir du style pour la marque sochalienne, rompant avec le style des précédents modèles, caractérisés par une gueule béante.
Basé sur une carrosserie de type « roadster grand tourisme », ce véhicule est équipé de la technologie HYbrid4 développant 313 ch. pour des rejets en CO2 de 119 g/km. Cette puissance résulte du fonctionnement simultanée d'un moteur essence placé à l'avant et d'un moteur électrique placé à l'arrière, ce qui en fait un 4 roues motrices (non permanent).
Un modèle qui pourrait préfigurer un futur coupé 508… ou 501 (1) !
Lire le communiqué de presse, voir une galerie de photos.
Présenté pour la première fois au public lors du salon de Genève 2010, ce concept est une évocation de la prochaine berline statutaire du constructeur, qui devrait se placer en terme de dimensions entre la 407 et la 607, un peu à l'image de ce que représentait en son temps la berline 504. Elle présente les nouveaux codes stylistiques de la marque, avec une face avant plus douce que les générations précédentes.
Doté de la technologie HYbrid4, ce concept dispose de 4 roues motrices non permanentes, et rejette en mode tout électrique zéro CO2, ou 99 g/km en mode thermique et électrique.
La berline grand public dérivée de ce concept est la 508. Elle est commercialisée depuis début 2011 en même temps que le modèle SW.
Lire le communiqué de presse.
Le concept-car EX1 est un roadster entièrement électrique, destiné à montrer le savoir-faire technologique du constructeur dans le domaine des véhicules électriques, pour fêter les 200 ans de la marque.
Équipé d'une structure ultra-légère en matériaux composites, le véhicule est doté d'un moteur électrique sur chacun des essieux, qui confèrent une puissance cumulée de 250 W (équivalent à 340 ch.) aux 4 roues.
Plusieurs records d'accélération ont été battus, avec notamment l'explorateur et cinéaste Nicolas Vanier aux commandes.
À Montlhéry (91, Essonne), septembre 2010 :
Chengdu (Chine), décembre 2010 :
Peugeot EX1 a aussi battu le 27 avril 2011 le record de vitesse (1) sur le circuit automobile du Nürburgring en Allemagne. Le tour de piste a été effectué en 9 mn 01 s 338, battant le précédent record, établi par la BMW Mini E en avril 2010, de plus de 50 s. Le pilote était Stéphane Caillet, de la direction technique Peugeot-Citroën. Ce record a été établi à une vitesse moyenne de 138 km/h, dans des conditions climatiques non optimales !
L'étude HX1, que Peugeot qualifie de « concept-car polymorphe », est un mélange de style entre grand monospace et cross-over. Il correspond au nouveau style Peugeot, représentant une élégance discrète. Ce concept-car évoque une grande routière d'un nouveau genre avec une ligne surbaissée et monolithique.
L'intérieur, mélangeant cuir, bois, métal brossé et marbre de Carrare, présente une configuration originale 4 + 2 places, rendue possible avec 2 sièges escamotables pouvant être configurés sur une rangée centrale grâce à un système de sièges gigognes. L'accès à cet habitacle se fait au moyen de 4 portes à ouverture inversée en semi-hélytre. Toujours dans l'habitacle, la jante du volant se reserre automatiquement lorsque la voiture passe en mode croisière.
Du point de vue technique, le véhicule, d'une longueur de 4,93 m, possède une transmission intégrale HYbrid4 combinant un moteur diesel 2.2 HDI (204 ch) pour entraîner ses roues avant et un moteur électrique (95 ch) pour ses roues arrière. La puissance cumulée atteint ainsi 299 ch, avec une consommation limitée à 3,2 l/100 km et des émissions de CO2 à 83 g/km. L'autonomie avec les batteries lithium-ion est de 30 km.
Les jantes ont fait l'objet d'un travail approfondi. Les 7 flaps s'ouvrent pour obtenir une surface de disque plane. Simultanément, un becquet et 2 appendices latéraux situés en haut du volet arrière se déploient au-dessus de 100 km/h. Le véhicule atteint alors un Cx de 0.28.